Changer pas facile ! Et pourquoi d'ailleurs ? Et surtout Comment ?
Si le changement est une loi de la nature, il n'est pas toujours facile à mettre en place... Le changement est d'abord un processus biologique, on change tous, tout change en permanence autour de nous, notre corps, notre apparence, notre perception...Selon B. Cyrulnik, même nos souvenirs changent, nous les relisons à la lumière de notre perception, de notre filtre d aujourd’hui.... Le paradoxe, c 'est que si tout change autour de nous, engager un changement n'est pas facile et la “simple volonté” n'est pas toujours suffisante pour réussir à changer. Nous sommes des êtres d'habitudes, nous avons des mécanismes comportementaux ancrés, nos croyances nous enferment parfois et limitent notre champ des possibles.
Mais alors, pourquoi et comment changer?
Pour être une meilleure version de soi? Pour être plus en accord avec ses valeurs ? Pour s'adapter aux changements environnants ? Pour être plus épanoui ? En tout cas, on peut avoir envie de changer ou besoin de changer. Dans le premier cas - celui de l'envie de changer - il s'agit d'une prise de conscience, l'envie d'aller vers autre chose, alors que dans le second cas - le besoin de changer- il s'agit d'une motivation se rapprochant de la nécessité, aspects à pendre en compte dans la démarche.
Pourquoi est-ce parfois si difficile? On a tendance à rester dans notre zone de confort, celle que l'on connaît. Même si on y est pas toujours très bien le fait de la connaître nous fait rester dans cette zone. Changer demande donc de renoncer à quelque chose de connu, cela demande de la patience, de la persévérance, d'avoir un objectif clair et de prendre conscience des nouvelles capacités à développer pour réussir le changement. Entrer dans cette zone de “non confort”, d'apprentissage (avec des comportements nouveaux mais aussi avec le risque que les anciens automatismes, les routines, habitudes, reviennent) est important.
C'est la raison pour laquelle cela demande un peu de méthode, pour gérer les peurs conscientes ou inconscientes, voir le changement non pas comme un renoncement mais comme un enrichissement et percevoir progressivement les avancées sur un chemin pas toujours linéaire sur lequel nous avançons.
Par ailleurs un autre paradoxe du changement est celui de ne pas se rendre toujours compte des résultats des changements mis en place. Parfois, je vois les personnes que j accompagne en séances de sophrologie changer et il est nécessaire de leur faire prendre conscience des avancées accomplies...
En séance de sophrologie je vous accompagne dans cette démarche en commençant par identifier les changements attendus, pourquoi et comment vous saurez que vous avez changé.
En effet, les pensées, les mots créent notre réalité et c'est le début de cette démarche. Puis, nous nous attachons à installer les capacités à développer.
Bien sûr, le changement n'est pas une fin en soi. C'est en fait un moyen pour améliorer ou adapter son quotidien, il n'est utile que s'il contribue à une évolution, une satisfaction plus favorable, plus en adéquation avec nos besoins, désirs et contribue in fine à améliorer notre bien être .
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